Photo de couverture : Parc National des Calanques. Crédit : Tomasz Dutkiewicz
Prévu pour juin 2025, le guide Faune et Flore des Calanques publié chez Glénat par le parc national des Calanques veut allier plaisir d’observer, rigueur naturaliste et respect des écosystèmes.
Un outil compact pensé pour les amoureux de la nature, les curieux, les randonneurs… et les photographes.
294 espèces à portée d’observation

Classées par habitats (pelouses, falaises, zones humides, littoral…), les 294 espèces animales et végétales présentées dans ce guide couvrent une large diversité des milieux terrestres du Parc national des Calanques.
Pour les photographes et pour celles et ceux qui veulent faire de belles observations, le guide promet une mine d’informations concrètes pour cibler les bonnes zones : rapaces emblématiques comme l’Aigle de Bonelli, reptiles discrets ou flore méditerranéenne endémique.
Le tout est pensé pour être transporté sur le terrain, sans sacrifier la précision.
Le format (140 x 225 mm, 168 pages) en fait un compagnon facile à glisser dans une besace ou une poche de sac à dos. Avec ses descriptions contextualisées, le guide est particulièrement adapté à une approche terrain : prévoir une sortie au bon moment, dans le bon biotope, avec une idée réaliste de ce que l’on peut y observer… et photographier.
Outil d’exploration ou incitation à la surfréquentation ?
Reste une question délicate, soulevée régulièrement dans les cercles naturalistes : en facilitant l’accès à des espèces rares ou fragiles, ce type d’ouvrage ne risque-t-il pas de contribuer à la pression touristique déjà forte sur les Calanques ?
Faire oeuvre de diffusion des connaissances et de pédagogie est toujours rendre service à la nature. Mais je sais que, comme souvent, certains vont encore ronchonner…
Il est vrai qu’avec ses 3 millions de visites annuelles le Parc de Calanques est déjà sous tension face aux enjeux de pollution, d’érosion et de dérangement de la faune.
Mais le guide prend soin de replacer chaque espèce dans son contexte écologique et de souligner les menaces qui pèsent sur les milieux qu’elle habite. Un choix éditorial qui peut justement renforcer une approche plus respectueuse et consciente. À condition que les lecteurs jouent le jeu, bien sûr.
Pour qui ? Pour quoi ?
Sans être un ouvrage de spécialiste, le Faune et Flore des Calanques se veut précis. Il vise un public large : randonneurs, familles, passionné·es de faune et de flore… Il répond à une demande croissante de supports pédagogiques utiles sur le terrain, dans un format à la fois robuste et maniable.
Il pourrait aussi trouver sa place dans le sac de celles et ceux qui construisent des projets photo ou de documentation naturaliste sur le long terme.
Reste à espérer que cette porte d’entrée sur les Calanques donne envie… de les protéger autant que de les contempler.
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