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Pour plus de chants dans les champs : la LPO appelle à manifester contre les pesticides

Appel des associations pour plus de chants dans les champs : luttons contre l'effondrement de la biodiversité

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La LPO et plusieurs dizaines d’associations appellent à se rassembler Le 5 avril 2025 à Paris pour dénoncer les ravages des pesticides sur la biodiversité. La « Marche vivante pour un printemps bruyant », organisée à l’occasion de la Journée mondiale de la santé, vise à alerter sur un silence qui s’installe : celui des campagnes qui se vident de leurs oiseaux.

Un printemps sous haute tension écologique

60 %

C’est la part des oiseaux des zones agricoles européennes qui ont disparu en quarante ans. Étourneaux, alouettes, pipits, bruants… Autrefois omniprésents, ces oiseaux sont aujourd’hui les fantômes des paysages ruraux.

En cause ? L’intensification de l’agriculture et l’usage massif de pesticides, dont les effets délétères sur la santé humaine et les écosystèmes sont désormais largement documentés.

Et pourtant, alors que l’UE affiche officiellement une volonté de réduire de moitié les usages de pesticides d’ici 2030, le projet de loi « Duplomb » pourrait réintroduire des substances interdites comme les néonicotinoïdes. Une marche arrière brutale dénoncée par les scientifiques, les naturalistes et les associations de protection de la nature.

Une manifestation pour réveiller les consciences

Deux visuels pour un même slogan : on veut à nouveau des printemps bruyants dans nos campagnes.

Initiée par les mouvements Scientifiques en Rébellion et Extinction Rebellion, la marche du 5 avril partira à 14h du Jardin des Plantes à Paris, pour rejoindre le ministère de la Santé en fin d’après-midi. La LPO y participera sous la bannière « Plus de chants dans les champs », symbole d’une biodiversité agricole qui s’effondre dans une indifférence encore trop générale.

Le message est clair : on ne peut plus attendre que nos campagnes deviennent des cimetières silencieux. La reconduction du glyphosate, la remise en cause des agences publiques comme l’OFB ou l’ANSES, l’abandon progressif de la filière bio… autant de signaux inquiétants pour toutes celles et tous ceux qui, sur le terrain, constatent chaque jour les effets d’un modèle à bout de souffle.

Les photographes nature en première ligne du témoignage

À leur manière, les photographes naturalistes sont déjà en marche. Parce qu’ils observent, documentent, et racontent l’évolution du vivant, leur travail ou leur passion se sont transformées : ce qui relevait autrefois du plaisir contemplatif devient de plus en plus un acte militant. Photographier les haies arrachées, les insectes disparus, les campagnes vides ou les zones refuges, c’est mettre des images sur un drame invisible.

La marche du 5 avril est aussi une occasion pour eux de témoigner d’une mobilisation collective. De faire entendre, par l’image, ce que les chiffres peinent parfois à transmettre : la perte de lien, de sons et de repères que subissent nos paysages.

Rejoindre le cortège, relayer le message

Ce printemps, au lieu d’écouter le silence des campagnes, la LPO propose d’y opposer un vacarme vivant. Si vous êtes à Paris, rendez-vous samedi 5 avril à 14h au Jardin des Plantes. Et si vous êtes ailleurs, relayez le message, soutenez les actions, engagez-vous.

Parce que photographier, c’est aussi se positionner.

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À propos de l'auteur

Photographe et naturaliste de cœur et de formation, je partage avec vous ma passion pour la nature. Mon objectif ? Vous aider à capturer des images qui vous rendent fier, à maîtriser votre matériel et à affiner votre regard de photographe.


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