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Les secrets des réglages dévoilés :

“Il est sorti !” : un grizzly se réveille à Yellowstone, et avec lui toute une saison redémarre.

Le premier Grizzly à sortir d'hibernation à Yellowstone en 2025

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Le 13 mars 2025, en pleine tempête de neige, une silhouette massive traverse l’écran d’une caméra de surveillance placée aux abords du parc de Yellowstone. Lent, méthodique, peu pressé.

C’est un grizzly.

Sans doute le même mâle solitaire qui sort chaque année pile à la même période. Il est là. Et avec lui, c’est toute une saison qui s’ouvre.

Certains guettent le réveil de la marmotte, à Yellowstone on voit plus grand. C’est le réveil du grizzly qui symbolise la renaissance de la nature.

La sortie du premier ours signe le retour proche du printemps dans un écosystème de Yellowstone où l’hiver est rude.

Et pour les photographes et les amoureux des belles observations, c’est le top départ officieux d’une saison où tout redevient possible.

Un clip de 5 secondes et des mois d’attente récompensés

La vidéo, partagée par Trent Sizemore, photographe professionnel basé à West Yellowstone, ne dure que quelques secondes. Mais elle a fait frissonner toute une communauté. À travers les flocons, le grizzly avance sans un regard pour la caméra installée, quelques jours plus tôt, sur un sentier qu’il fréquente chaque année.

Ce spécimen suivi depuis trois ans par T. Sizemore est l’un des premiers mâles adultes à sortir de l’hibernation chaque saison.

Une régularité de coucou suisse qui émerveille les observateurs.

Ce n’est pas un hasard que le premier grizzly à pointer le museau soit un mâle : ils sont toujours les premiers à réapparaître, souvent dès la première quinzaine de mars. Les femelles qui ont donné naissance à un ou plusieurs petits pendant l’hiver attendent fin avril / début mai pour sortir de leur torpeur.

Photographier sans déranger : un allié pratique et éthique

Femelle grizzly et ses deux oursons :  à ne pas dérager.

Plutôt que d’aller traquer tous azimuts les ours sur le terrain, Sizemore utilise d’abord des pièges photo. Placées stratégiquement le long de coulées ou à proximité de zones fréquentées par les animaux, ces caméras automatiques permettent de capturer des moments rares sans perturber les animaux.

Et à Yellowstone c’est aussi une question de sécurité : au sortir de l’hibernation, les ours sont affamés, territoriaux et imprévisibles. Respecter une distance de sécurité d’au moins 100 mètres est une règle de base dans le parc naturel.

Vous n’aurez pas en France ce genre de problème. Malheureusement ? On ne compte qu’une centaine d’ours bruns actuellement dans l’hexagone, cantonnés dans les Pyrénées.

Mais l’émerveillement peut aussi venir de cette fouine que vous ne soupçonniez pas et qui crapahute toute les nuits le long de vos gouttières.

Ou de la diversité incroyable que recèle ce petit bois derrière chez vous.

Les pièges photos ne sont pas des instruments réservés aux chasseurs pour surveiller leurs territoires de chasse et se réjouir des « trophés » à venir.

Les ami·es des animaux peuvent aussi les utiliser pour faire de belles découvertes.

Le matériel idéal pour la saison qui démarre

Le piège photo : un accessoire idéal pour observer sans déranger.
Un petite Coolife comme ce modèle H953 est parfaite pour entrer dans le monde des pièges photo automatiques

Si vous avez envie d’e savoir plus, j’ai consacré un article complet au sujet du choix des pièges photos.

Une image… et mille récits possibles

La vidéo de ce grizzly n’est pas juste une “belle image”. C’est une balise temporelle, une promesse et un symbole. Elle nous rappelle que, malgré les incertitudes qui pèsent sur elle, la nature suit son cours. Que les rituels demeurent. Et que photographier la faune, ce n’est pas juste capturer l’image d’un animal : c’est raconter une histoire plus vaste, celle des cycles, des retours, de la mémoire du territoire.

Et pour les photographes, chaque saison recommence avec un petit air familier. On remet les batteries à charger. On ressort le matériel. Et on guette ce moment — ce minuscule frisson — où la nature nous dit : “C’est reparti.” 🐻

Pour suivre les aventures de Trent Sizemore, rendez-vous sur son site officiel ou sur sa page facebook.

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À propos de l'auteur

Photographe et naturaliste de cœur et de formation, je partage avec vous ma passion pour la nature. Mon objectif ? Vous aider à capturer des images qui vous rendent fier, à maîtriser votre matériel et à affiner votre regard de photographe.


  • Bonjour, une petite remarque sur votre article, l’ours n’est pas un animal qui hiberne. Il s’agit d’un sommeil hivernal, mais il n’y a pas de réduction de l’activité biologique, et il peut se réveiller dans son sommeil pour différentes raisons. Pour ce qui est du parc Yellowstone, c’est une des plus belles destinations au monde pour la photo animalière. Ajoutez sur votre parcours le parc de Grand Teton, et Glacier, et à vous les grizzly, ours noirs, bisons, élans, cerfs, antilopes, mountain goats, loups, coyotes, aigles et tant d’autres… !

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